Jodhpur et ses chameaux

Aprés quelques jours sur Delhi, c'est à Jodhpur que je me suis retrouvée. Place aux choses sérieuses à présent.

Mais revenons un peu sur ces quelques jours Delhites. Repos, balades dans Lajpat Nagar, découverte de lieux upés de Delhi, et chouettes rencontres, thésards, chercheurs, expats en tout genre. Ce milieu me dégoute autant qu'il me fascine.

Anyway, je me sens bien, je me sens bien à Delhi. Je prends les choses beaucoup plus tranquillement que lors de mes précédents voyages (j'entends la circulation, le bruit, les relous etc). Enfin chouette, ces quelques jours m'ont confirmé une chose : hâte de venir poser mes valises ici.


Après une longue de nuit de train, me voila à Jodhpur. Bien évidemment, ce n'est pas la même ambiance qu'à Delhi. Nous sommes aux portes du désert et ici chameaux, vaches, rajput aux turbans colorés, et femmes aux nombreux bijoux argentée se côtoient.
Le désert du Thar, le Rajasthan, cette région si mystérieuse et riche d'une vieille histoire ponctuée d'invasions et de guerres. A présent, cette région est le berceau de nombreuses cultures et traditions qui se côtoient, se mélangent et s'unissent. Ici les hommes portent la fleur rajasthani aux oreilles et les femmes dans le nez. Je suis bien. Dans mon élément. Cette région me fascine et ma curiosité pour cet endroit ne cessera probablement jamais.

Je me suis trouvée une petite piaule sympa, dans un mignon petit guest house dans la vieille ville. Je commence à aimer mon quartier, les gens commencent à me connaître et je dois avouer que je suis fière de pouvoir dire en hindi aux marchands arnaqueurs sans cesse en train de m'alpaguer comme si j'étais un porte monnaie sur patte : "Mec, je bosse ici pour deux mois, donc c'est pas maintenant que j'achèterai tes merdes". Alors voila je commence à avoir mes petites habitudes, mon petit jus frais le matin avant d'aller bosser. Mon petit rickshaw du matin, le bus du retour, le chemin emprunté dans le bazar, le tchai ici, le pepsi là. C'est en quelque sorte une préparation pour plus tard. Est ce que la routine en Inde est aussi pénible qu'en France ?

Revenons au stage en lui même. Je travaille donc pour deux mois à la Jal Bhagirathi Foundation de Jodhpur, fondée par le Maharadja Gaj Sing. Fondation travaillant sur l'accès à l'eau en zone rurale du désert .

Pour faire court (je détaillerai plus en détails la fondation et son action dans un autre article) je ne sers pas de café non, je travaille vraiment. Précisement en binome avec un indien Parakshit, nous allons sur le terrain dans les villages une a deux fois par semaines et nous rédigeons des sortes de compte rendu de projets all in english and hindi s'il vous plait, autant dire que c'est loin d'être évident pour moi, mais j'ai bon espoir de maitriser la langue écrite anglaise après tout ça.. Et puis concrètement, ok j'en chie, mais c'est tout de même ultra intéressant.

Je m'arrête là, car pas beaucoup de temps. Mais je promets d'écrire plus longuement très bientôt et parler de mon ressenti, l'Inde, Jodhpur, le stage.


En attendant, Shu Bratri (Bonne nuit :) )

nb : en photo : 1. Le fort du Merangharh - 2. Ma piaule - 3. Les p'tits gars (Mukesh et Rajesh) du Juice Shop !

2 commentaires:

  1. Coucou thi- bai!
    Je suis contente de voir que tu t'adapte aussi bien a ce nouveau milieu! c'est génial et le stage a l'air passionnant! Après c'est sur l'anglais c'est d'un autre niveau que les cours de miss wilson!!
    moi je pars en italie demain pour le mariage de ma cousine. En attendant d'autres nouvelles , éclate toi bien!
    gros bisous alice

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  2. Mukeeeeeeesh <3

    Ne fais pas l'innoncente thi burne tu sais très bien de quoi je parle ^^

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